TEST – Planet Nomads – L’astronaute échoué sur une planète hostile
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Planet Nomads est un TPS/FPS à monde ouvert, qui vous situe dans un vaisseau spatiale, lequel s’écrase sur un planétoïde inconnu. Dans la peau d’un astronaute scientifique, vous êtes un intrus sur ce nouveau territoire vierge et votre objectif, vous n’avez pas le choix, est d’explorer, de vous battre si nécessaire et de construire une nouvelle citadelle spatiale. Dès l’écran titre, vous avez plusieurs choix possibles, soit commencer une partie « création », soit commencer une partie « survie » ou alors lancer le jeu dans l’état. Vous pouvez configurer le niveau de difficulté et les détails géographiques de l’astre. Notez que vous pouvez passer de la vue première personne à la vue troisième personne en appuyant simplement sur la touche « V ».
A la fin de l’escapade fuite du vaisseau, il vous faudra vous en échapper dans un caisson de survie : votre conteneur se crache sur une planète inconnue. Attention surveillez bien votre niveau d’oxygène ! Une fois sorti de votre caisson qui n’est visiblement pu en état, il vous faudra alors désintégrer de la roche et autres éléments de votre nouvel environnement afin d’en récupérer les composants. Une boussole située au dessus de votre écran vous indique les quatre points cardinaux pour vous éviter de vous désorienter. A vous de commencer par synthétiser une imprimante 3D d’urgence avec les éléments que vous aurez récupérer aux alentours. Après cela normalement le tutoriel touche à sa fin, et vous voilà largué dans la nature la plus sauvage !
Les graphismes sont donc plutôt beaux dans leur ensemble. On remarquera tout de même quelques polygones par si par là mais rien de bien méchant. C’est un style très coloré, haut en teintes. On peut notamment mettre en avant la beauté de l’eau ou encore le détail des parties mécaniques. Cependant dès que le climat change avec par exemple la venue de la pluie, ceci est très mal fait. Un point qui blesse donc pour le studio indépendant. Quant à la musique d’ambiance, on déplore l’absence de la nature. Comme par exemple le bruit des oiseaux, du vents dans les arbres. Vous n’aurez le droit qu’à des sons spécifiques. Comme par exemple pendant une attaque d’animal qui charge.
Les plus mauvais points du jeu se situent certainement par rapport à l’exploration, un territoire trop vide. Le studio dans sa version anticipée a beaucoup à peaufiner pour offrir une expérience vraiment unique à ses joueurs. Les créatures sont trop peu nombreuses, pas d’oiseaux et pas de poissons. Cela ampute fortement la durée de vie du jeu. En effet les joueurs se lasseront rapidement après avoir obtenu ce qui leur est nécessaire, ce qui est vraiment dommage ! Quand on pense les possibilités que dispose un tel titre on est tout de même surpris de finalement s’ennuyer.
Author's rating
Passionnée par l’horreur depuis l’enfance, j’ai vu mon premier film très - trop ?- jeune. Que ce soit au premier ou second degré, mon amour pour "le côté obscur" s’est étendu progressivement aux jeux vidéos (Resident Evil, Silent Hill...), aux atmosphères post-apocalyptiques ou glauques (l'incontournable HP Lovecraft) ou encore aux jeux de plateau (Les demeures de l'épouvante...). Je satisfais mes envies créatrices via la photographie Urbex, le dessin, et - accessoirement - par une dévotion totale à l'écriture d'articles sur votre site de Dark Culture préféré ! Artiste Ouverte sur le monde