TEST – Draugen – Le secret des disparus
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Draugen se passe à une époque qu’on appelle « les années folles » car après la seconde guerre mondiale, le monde revit par une forte croissance économique. Sur fond d’amusements quotidiens, la population explose dans le domaine culturel. Bien loin de ce contexte, le jeu se situe à un époque reculée dans la ruralité norvégienne. Le temps semble s’arrêter à la campagne, comme figé dans une certaine obscurité des secrets mais grande question et but du jeu : mais qu’est-il arrivé aux pêcheurs de cette localité perdue ?
Les paysages pittoresques de la campagne norvégienne en 1923 dépeignent une sorte d’impressionnisme digne d’un tableau de Monet. On est bien loin de l’Art Déco qui fleurit dans la vie citadine. Dans un certain silence, les secrets sont parés d’une part d’ombre et les décors sont symboles d’une autre portrait perdu dans le temps, comme oublié. Au moment de son investigation, Edward Charles Harden, n’est pourtant pas détective privé. Draugen sonde l’horizon et l’essence de la nature fantomatique car vidée de toute vie humaine. Doté tout de même d’une certaine élégance vestimentaire, le naturaliste essaie à tout prix de percer le secret qui entoure cette faune et cette flore.
Poème narratif dans la lignée de « Syberia » et « What remains of Edith Finch » offre donc une expérience onirique unique qui comme tous les jeux narratifs, peuvent vite laisser le joueur. L’absence d’action, l’interaction avec le personnage de Lissie, le fait que tout se fasse automatiquement sont des critères d’un vécu narratif presque raté car lassant sur la durée. D’une certaine manière heureusement que la durée de la partie s’arrête à environ 4 heures de jeu. Lissie pose problème car constamment sur votre dos elle ralentit grandement la liberté d’exploration. Draugen devient alors une œuvre moins contemplative ce qui est fortement dommage pour un jeu de cette qualité graphique. A travers l’interface avec Lissie vous avez à chaque fois trois propositions de discutions possibles à vous d’en choisir une, l’interface est très succincte. Toutefois après un certain dans le déroulement de l’histoire vous parvenez à vous débarrasser de votre compagnon fétiche. Mais il faut faire preuve de patience. Ces petits plaisirs de liberté seront de courte durée.
Pensez à observer régulièrement votre journal (J), il s’y trouve en effet une carte des lieux fortement précieuse pour votre investigation. Vous pouvez souffler un coup et courir grâce à SHIFT. Vous allez être amené à d’abord visiter les maisons abandonnées visiblement depuis un moment. Inutile de chercher sous les lits, tous les indices intéressants sont marqués d’un rond interactif. Durant votre recherche, n’hésitez pas à vous arrêter pour dessiner, cela peut en effet apporter des indications supplémentaires. Vous allez découvrir quelques anecdotes scénaristiques pas très logique comme exemple : il y a de bateau présent dans un village de pêcheurs ?! Finalement le seul mystère réside dans le fait que les habitants ont disparus sans laisser aucune trace.
Author's rating
Passionnée par l’horreur depuis l’enfance, j’ai vu mon premier film très - trop ?- jeune. Que ce soit au premier ou second degré, mon amour pour "le côté obscur" s’est étendu progressivement aux jeux vidéos (Resident Evil, Silent Hill...), aux atmosphères post-apocalyptiques ou glauques (l'incontournable HP Lovecraft) ou encore aux jeux de plateau (Les demeures de l'épouvante...). Je satisfais mes envies créatrices via la photographie Urbex, le dessin, et - accessoirement - par une dévotion totale à l'écriture d'articles sur votre site de Dark Culture préféré ! Artiste Ouverte sur le monde