Ready Player One – la Nostalgie est morte – CRITIQUE
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Bref, nous sommes dans une espèce de loop spatio-temporelle créée par les producteurs afin de ramasser un maximum de dollars ! Ça réconforte le mec de 40 ans de se retrouver dans sa zone de confort, et celui de 20 idéalise l’époque de Reagan (youhouuu !). Pendant ce temps-là, les studios ramassent des millions en alternant des ersatz des Goonies et des films de Super-Héros tous écrit sur la même base. Mais ouvrez les yeux !!! Nos héros avaient des burnes, les vôtres ont des collants. Finalement le seul homme qui pouvait mettre un terme à cela n’est autre que l’inventeur de ces codes… Et heureusement il l’a fait !
Naïf, touchant, émouvant (l’hommage à Kubrick). Dans cette œuvre on perçoit le danger du cinéma futur où la réutilisation à outrance des icônes leur fait perdre de leur sublime et les vide de leur sens premier. L’imagination a besoin de se renouveler. Si les studios ET le public se cantonnent à des suites; des remakes et autres univers étendus, voilà ce qu’il adviendra du cinéma. Une virtualité scénaristique avec une suite de scènes imaginées pour vendre du pop-corn et des baskets à des lobotomisés du bulbe.
Ready Player One est un Rollercoaster d’aventure. Comme un manège dans lequel on a envie de se dire : « Allez un dernier tour Steven, et après on ferme le parc ». On éteint les lumières et on vomit sur la nostalgie pour laisser place à la mélancolie.
Mais quand même le spectacle est grandiose! L’amour de Steven Spielberg nous enseveli à travers ce film riche en ambition et beaucoup plus complexe qu’il n’y parait. C’est également un plaisir pour les yeux et pour l’esprit !
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Enquêteur et fouineur dans les dossiers non classés, chasseur d'informations à la traque de clichés inédits et insolites ! Anciennement ufologue de terrain et administrateur du groupe et forum spécialisé dans le paranormal et l'ufologie.